THÈME
SUJETS
DURÉE : 91 m.
SYNOPSIS
Dans un futur proche où la canicule étouffe le monde, un village en Amérique du Sud. Mia, une fillette d’à peine 10 ans, décide un matin de partir retrouver son père, ouvrier sur un chantier. Au même moment, le jeune Aldrin est contraint de suivre au cœur de la forêt tropicale son père, promoteur peu scrupuleux d’une résidence hôtelière de luxe. Tous deux se rencontrent dans cette forêt où pousse un arbre source de vie menacé de disparition et protégé par des êtres mystérieux, les Migou.
CRITIQUE
Avec beaucoup de maîtrise et de créativité, le dessin restitue les merveilleux paysages de l’Amérique du Sud et met au monde des créatures à la fois attachantes de naïveté et dotées d’une solide conscience de la fragilité du monde, les Migou. Portée par le courage de ses jeunes héros qui évoluent au gré d’un récit d’aventures tour à tour haletant, amusant et émouvant, cette fable écologiste entraînera petits et grands dans un monde coloré et chatoyant. (RCQ)
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SUJETS
DURÉE : 72 m.
SYNOPSIS
Après la visite de l’intendant du Grand Inca venu prélever les dus des paysans à l'État, un village de la Cordillère des Andes se voit privé de la Huaca, un totem protecteur en or qui représente Pachamama. C'est une épreuve pour les villageois qui comptent chaque année sur les pouvoirs de la déesse nourricière pour assurer l'harmonie et l'abondance de leur communauté. Intrépide, le jeune Tépulpaï se mettra en route pour Cuzco, la capitale de l’Empire, afin de récupérer la précieuse statuette. Dans sa quête, il sera rejoint par sa meilleure amie, la sage Naïra, accompagnée de son lama et d'un tatou. En chemin, ils rencontrent un messager à bout de souffle qui les charge de transmettre au Grand Inca une terrible nouvelle : des dieux de métal armés de bâtons de feu arrivent sur des maisons flottantes… Ils découvriront que ces dieux-là sont guidés par une soif de richesse plus grande encore que celle des Incas. Le clan réussira-t-il à retrouver la Pachamama?
CRITIQUE
Ce film d'animation de l'Argentin Juan Antin dispense aux tout-petits de belles valeurs morales et un message écologique pertinent. En outre, ce conte initiatique a le mérite d'épouser, pour une rare fois, le point de vue historique des peuples autochtones. Les rondeurs toutes simples des dessins, aux couleurs flamboyantes héritées de l'iconographie précolombienne, se marient à une trame musicale pimpante, exécutée avec des instruments anciens. (CHR, Médiafilm)
THÈME
SUJETS
DURÉE : 80 m.
SYNOPSIS
Natanaël a bientôt 7 ans, mais il ne sait toujours pas lire… Lorsque sa tante Éléonore lui lègue des centaines de livres, Natanaël est très déçu! Pourtant, à la nuit tombée, les petits héros sortent des livres pour livrer un merveilleux secret... Natanaël doit être prévenu, ils courent un grand danger et risquent de disparaître à jamais.
Pour sauver ses minuscules amis, Natanaël, rétréci par la Fée Carabosse, se lance dans l’aventure! Arrivera-t-il à temps à lire la formule magique qui les sauvera tous ?
CRITIQUE
Le film constitue un récit d’initiation dont la photographie illustre les émotions et l’évolution du jeune héros dont les traits ne sont pas très marqués (mais néanmoins travaillés : ses yeux sont très expressifs) afin de faciliter la reconnaissance du spectateur, enfant ou adulte, face à cet enfant qui se bat pour conserver ces récits formateurs et enchanteurs. La bibliothèque, lieu de mystère constitué de poutres et de kakémonos est présentée dans une pénombre rougeoyante au début du récit, à l’instar des craintes du petit garçon. Lorsque celui-ci a surmonté ses angoisses, cette pièce de rassemblement des savoirs devient un havre de paix dont les tons rosés incitent au calme et à la détente. Ainsi, par-delà même ses qualités plastiques, le long-métrage de Dominique Monféry offre une vision réellement personnelle des contes où chaque spectateur, chaque auditeur devient un actant du récit et laisse à chacun le soin de se constituer son propre imaginaire. (Marine Bénézech, aVoir-aLire.com)
THÈME
SUJETS
DURÉE : 80 m.
SYNOPSIS
Installé avec famille adoptive dans une coquette ferme perchée en haut d'une colline, Tom, se retrouve avec Juliette dont les parents, des voisins propriétaires d’un zoo, doivent partir en Afrique pour prendre possession d'un couple de crocodiles! Mais le soir même, les grenouilles découvrent qu'il va pleuvoir pendant quarante jours et quarante nuits : un vrai déluge. Ils annoncent la catastrophe imminente aux enfants car seul Ferdinand, le papa adoptif de Tom, un vieux marin à la retraite, est, semble-t-il, capable de faire face à une telle situation.
Humains et animaux sont entraînés dans le tourbillon d'une aventure rocambolesque où ils vont devoir apprendre à vivre ensemble...
CRITIQUE
En jolie fable qui pose les bases d’une réflexion sur la tolérance et du vivre-ensemble, le film reflète ce monde actuel où la cohabitation dans une société, dans laquelle les opinions divergent, devient de plus en plus difficile. […]
D’un point de vue plastique, l’animation est douce et délicate, tout en étant très rythmée. Les plans sont de véritables de tableaux, épurés et avec le strict nécessaire pour l’histoire. Toutefois, l’univers est haut en couleurs, plein de bonhommie et de sympathie. (Alexia Bastien, SensCritique)
THÈMES
SUJETS
DURÉE : 78 m.
SYNOPSIS
Sous un baobab, un vieil homme raconte aux enfants l’histoire de l’amitié indéfectible entre Maki, un enfant de dix ans, et Zarafa, une girafe orpheline, cadeau du Pacha d’Égypte au Roi de France Charles X. Hassan, prince du désert, est chargé par le Pacha de conduire Zarafa jusqu’en France mais Maki est bien décidé à tout faire pour contrarier cette mission et ramener la girafe sur sa terre natale.
Ce long périple les mènera du Soudan à Paris, en passant par Alexandrie, Marseille et les Alpes enneigées…
CRITIQUE
C'est un véritable road trip que nous proposent Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie. On saluera l'audace des réalisateurs qui ont choisi de rester fidèle à la 2D et abordent des thèmes difficiles, tel que l'esclavage, le racisme, le colonialisme, tout en étant subtil dans la narration. De même, il n'y a pas d'anthropomorphisme, les animaux ne parlent pas mais restent très expressifs. Ils remplacent les habituelles chansons par une magnifique musique qui vous rappellera les plus beaux airs de Lawrence d'Arabie. Dans Zarafa, rien n'a été laissé au hasard, le doublage a été soigné, chaque comédien étant totalement au service du personnage. Un vrai petit bijou qui ne manquera pas, on l'espère, de trouver son jeune (et moins jeune) public. (ÉCRAN LARGE)
THÈME
SUJETS
DURÉE : 75 m.
SYNOPSIS
Au pays des singes, deux tribus vivent sans échanger le moindre contact, développant l'une à propos de l'autre des croyances irrationnelles et négatives. Les Woonkos qui vivent au sommet d'une forêt extrêmement haute pensent que tout ce qui est en bas est mauvais. Les Laankos qui vivent dans un château au bord d'un lac pensent que ceux qui occupent le sommet des arbres sont des sauvages sans doute dangereux. Un jour, un jeune Woonko plein de malice, Kom, tombe du sommet de la forêt et est recueilli par le Roi des Laankos. Pour la première fois, un Woonko va connaître le Monde d'En Bas et observer cet univers étrange avec un œil critique et impertinent.
CRITIQUES
Sorte de conte initiatique qui nous montre qu'il faut sortir de chez soi pour affronter le monde et se débarrasser du carcan des préjugés et de l'ignorance pour rencontrer l'Autre. Les recherches graphiques de Jean-François Laguionie, un maître du cinéma d'animation, méritent d'être soulignées et plairont aux petits comme aux grands. (Les Grignoux)
Le film propose un discours intelligent sur la relativité de la notion de « civilisation » et dénonce la xénophobie ou l’obscurantisme. Sans manichéisme exagéré : ici, les vieux sages peuvent être les uns porteurs de lumière, les autres colporteurs de croyances absurdes… (Gilles Ciment, Positif)
THÈMES
SUJETS
DURÉE : 97 m.
SYNOPSIS
Fillette brillante mais rebelle, Wadjda a du mal à se conformer aux durs préceptes qui régissent la vie des femmes en Arabie saoudite. Constamment disciplinée par la sévère directrice d’école, elle persiste à écouter du rock et à porter des jeans et des espadrilles sous son abaya. Pendant ce temps, sa mère, très soumise aux usages, dépend d’un chauffeur pour se déplacer. Apercevant un jour dans une boutique une magnifique bicyclette, Wadjda rêve de l’acheter pour enfin faire la course avec son ami Abdallah. Malgré ses réticences, elle s’inscrit au concours de connaissances coraniques de l’école, car, au-delà de la reconnaissance sociale, un important premier prix en argent y est attaché. (RCQ)
CRITIQUE
La simple histoire d’une fillette qui désire vivre librement, comme seuls les garçons et les hommes peuvent le faire dans son pays, sert de toile de fond pour décrire la situation des femmes en Arabie saoudite. Elle doit constamment se voiler du regard des hommes, ne pas rire ni parler trop fort. Les vêtements modernes sont réservés à l’intérieur; l’extérieur requiert l’abaya ou le niqab noirs. Ce film se veut la promesse de changements qui seront lents à venir, face à une tradition tenace. (RCQ)
informaTION et réservation
Audrey Dallaire, Ciné-Club Alma
cellulaire : 418 720-0741